LE ROLE DU GAZON DANS LA PROTECTION DE L'ENVIRONEMENT ( GERARD FELTZ ET JEAN-PIERRE FIOCRE)

Publié le par stadesetgazon.over-blog.com

                

LE ROLE DU GAZON

 

         Afin d'ameliorer le cadre de vie des hommes ils ont cultivé le gazon

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pour améliorer leur cadre de vie. Son apport environnemental et écologique a pu être quantifié et analysé à travers de nombreuses recherches qui ont abouti à l’indentification de ses principales qualités : fonctionnelles, récréatives et esthétiques. Les hommes souhaitent, par l’utilisation du gazon, consacrer du temps et des moyens à l’amélioration de leur cadre de vie et à la pratique de loisirs. Ainsi, depuis des centaines d’années, le gazon joue un rôle essentiel dans la protection de notre environnement. Le gazon dans la ville diminue les quantités dioxyde de carbone, absorbe l’énergie solaire, réduit la consommation d’énergie et contribue à la réduction globale du réchauffement de la planète. Les recherches scientifiques démontrent les nombreux bénéfices qu’apporte le gazon à notre environnement à travers nos parterres, parcs et terrains engazonnés .

 

 

Les qualités du gazon peuvent être classées

 

1.   Fonctionnelles.

2.   Récréatives. 2

3.   Esthétiques.

 

 

1/     Qualités fonctionnelles.

 

·        Protection du sol contre l'érosion

·        Filtre à eau dépolluant

·        Piège à poussière

·        Catalyseur de chaleur

·        Réducteur de nuisances sonores

·        Contrôle de la pollution atmosphérique

·        Réducteur des nuisances animales

 

 

 

ü Protection du sol contre l'érosion.

 

L’efficacité de la propriété de contrôle de l’érosion du gazon résulte de

la conjonction d’une densité élevée de pousses et de la masse des racines assurant la stabilisation du sol ainsi qu’une matrice élevée de la Biomasse  assurant une résistance à l’écoulement latéral de l’eau, ralentissant la vitesse érosive de l’écoulement. 3

 

              Selon Gross et al. (1991) mesurèrent que l’érosion sédimentaire

              sur un sol engazonné s’élevait à environ 10 à 60 kg/ha sous un

              ruissellement Pluvieux de 76 mm durant 30 mn.

             

              Sur un sol nu, l’érosion s’élevait à 223 kg/ha.

              D’autres études ont, de même, démontré la faculté de la couche

              de gazon à réduire et par conséquent favoriser l’infiltration de

              l’eau dans le sol et la réalimentation de la nappe (Bennett

              1939, Gross et al.

               1991, jean & Juang 1979 , Morton et al. 1988, Watschke &

                Mumma 1989)

 

ü Filtre à eau dépolluant.

L'eau de pluie qui tombe sur le gazon passe à travers un puissant filtre :

le feutre. Le feutre est une couche organique constituée d’un mélange de tiges et  de racines vivantes et mortes, située près de la surface du sol. Cette matière organique a une capacité importante à fixer de nombreux éléments chimiques et à limiter leur migration vers la nappe phréatique. gazon-copie-1

De plus, le feutre est habité de bactéries qui s'attaquent à plusieurs éléments d'origines chimiques. Afin de se nourrir, ces micro-organismes dégradent les molécules et réduisent ainsi la persistance de polluants dans l'environnement.

 

             Les eaux de ruissellement et les sédiments issus des sols  imperméables des zones urbaines véhiculent de nombreux polluants (Schuyler 1987)

contenant des métaux tels que Pb, Cd, Cu et Zn, des composants hydrocarbonés tels que pétrole, graisse, et huiles, des rejets accidentels domestiques et industriels tels qu’huiles, peintures, des éléments organiques et des solvants.

Les aires engazonnées peuvent avoir vocation à retenir et filtrer ces eaux polluées (Schuyler, 1987).

ü Piège à poussière.

 

La fumée et les poussières sont recueillies, en partie, par les feuilles

des plantes à gazon, à travers l'eau qui se condense à leur surface,

ainsi que par la pluie, de telle façon qu'elles ne retournent pas à l'atmosphère.

Ces substances sont délogées des feuilles lorsque l'eau tombe au sol;

et sont alors mises en contact avec le système très dynamique qu'est

le sol. gazon-copie-2

Par exemple, l'engazonnement des abords des pistes d'atterrissage

permet, entre autre, de prolonger la vie des moteurs d'avions.

 

ü Catalyseur de chaleur.

 

La température ambiante des ensembles urbains peut dépasser de 5 à

7° celle des zones rurales environnantes.

Par l’effet rafraîchissant de la transpiration, les gazons dissipent les

pointes de chaleur des zones urbaines.

L’impact réfrigérant généré par l’effet de transpiration des gazons verts

et plantes paysagères peut permettre des gains énergétique par la réduction des besoins de climatisation des logements et immeubles environnants (Johns & Beard 1985).

 

ü Catalyseur de chaleur.

 

Par une journée chaude d’été, votre terrain recouvert de gazon naturel

sera moins chaud de 10 degrés Celsius que l’asphalte et 4,5 degrés

Celsius que vos plates bandes. ThumbGAZON0001

Le gazon agit comme un appareil d’air conditionné en diminuant la température ambiante.

Il est estimé que le refroidissement réalisé par 100 mètres carrés de

surface engazonnée peut donner à l’atmosphère 10 000 litres d’eau

par évaporation ce qui correspond à 70 tonnes d’air conditionné !

 

ü Réducteur de nuisances sonores.

 

En milieu urbain, le bruit excessif est un problème qui s'accroît sans

cesse, agissant sur le système nerveux par le phénomène de stress

mais en ayant aussi un effet dommageable sur les artères lorsqu'il dépasse une intensité de 90 décibels et une fréquence de 4000

cycles/seconde, chiffres souvent dépassés dans nos villes modernes.

 

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Des études ont démontré que le gazon absorbe les sons violents bien

mieux que les surfaces dures telles que le revêtement routier, le gravier,

ou les sols nus (Cook & Haverbake 1971, Robinette 1972).

Ces effets positifs sont optimisés par l’intégration du gazon à un environnement paysager d’arbustes et arbres.

 

ü Contrôle de la pollution atmosphérique.

 

Le gazon absorbe le CO2, l'assimile et libère de l'oxygène

selon un processus appelé photosynthèse. les-jardins

Il est permis de penser qu'une pelouse de 230 mètres carrés

peut libérer suffisamment d'oxygène pour subvenir aux

besoins d'une famille de quatre personnes et ce, en nous

débarrassant du CO2 qui pollue l'atmosphère.

 

ü Contrôle de la pollution atmosphérique.

 

Le gazon, tout comme les arbres et les plantes ornementales,

contribue à abaisser la concentration de gaz à effet de serre.

Le gazon retire le CO2 de l’atmosphère et l’entrepose dans le sol

à travers son important réseau de racines fibreuses.

Puisque le gazon est une culture permanente, le sol n'est ni bougé

ni labouré. Le fait de bouger ou labourer le sol entraîne des pertes du carbone entreposé. Le gazon est donc un « puits » de carbone.

 

 

ü Réducteur des nuisances animales.

 

Les gazons résidentiels tondus court réduisent le nombre de nuisibles

tels que les rongeurs (Rodentia), les moustiques (Culicidae spp), les

tiques (Ixodoieda spp ; Acari) et les chenilles (Trombiculidae spp ; Acari).

Indésirables, les petits animaux cherchent refuge dans les herbes plus

hautes, les arbustes à des endroits plus éloignés du logement, que de

ce fait ils envahissent moins volontiers. 30077 101525749895296 100001136137390 9990 5033531 n

Un gazon tondu court autour de l’habitation représente un habitat

moins hospitalier pour les insectes nuisibles et indésirables, vecteurs

de maladie (Clopton & Gold 1993).

 

2/      Qualités récréatives.

 

·        Salubrité : Les propriétaires de gazon bénéficient, au travers des activités associées à l’entretien et au soin des pelouses, des bienfaits d’une activité physique et d’une thérapie de relaxation contre le stress inhérent à l’activité professionnelle.

Nombreux sont ceux qui trouvent dans l’entretien de leur gazon l’occasion d’une activité physique raisonnable et d’une distraction salutaire à l’équilibre psychique.

 

·        Equilibre psychologique : Kaplan & Kaplan (1989) ont étudié le rôle de la nature, y compris des parcs, zones boisées et vastes perspectives paysagères sur la qualité de vie des individus en milieu urbain, sur l’opportunité que cette nature offre pour y exercer des activités récréatives ainsi qu’esthétiques telles que la perception de la beauté de la nature.

Ils ont également observé une meilleure capacité d’intégration à l’habitat

et au voisinage et plus de bien être dans le cas de proximité d’espaces

paysagers. En résumé, le sentiment d’accomplissement des individus

est plus fort lorsqu’il y a implication dans des activités de jardinage

et de préservation de l’environnement paysager.

 

·        Sécurité :   Les gazons offrent élasticité et agrément lorsque l’on y marche. Cette élasticité est de nature à ménager les jambes des sportifs qu’ils y marchent ou y courent. L’évaluation de la rigidité d’une surface mesurée ou moyen d’un testeur d’impact au sol type Clegg (Lafayette Instrument Co., Lafayette, IN) conforte la thèse des bienfaits d’un gazon de qualité permettant de réduire la dureté des terrains de sport (Tableau 2, Beard & Siffers 1993 p 40, Rogers et al . 1988, Rogers & Waddington 1990 192).

 

·        Agrément du public : La verdure soignée, fraîche et naturelle du gazon est garante d’un environnement agréable où il fait bon vivre, travailler et se divertir.

De telles valeurs sont de plus en plus cruciales pour le confort et l'équilibre psychologique des citadins soumis à des rythmes de plus en

plus effrénés et à une urbanisation en développement perpétuel.

Des recherches mettent évidence que la vision de paysages et végétation est un facteur de salubrité et, à ce titre, un bienfait en termes

économiques (Ulrich 1986).

 

.

3/      Qualités esthétiques.

 

·        Valorisation des infrastructures :  Les villes peuvent s’avérer lugubres en l’absence de pelouses dans les parcs jouxtant les voies de circulation ainsi que les habitations, écoles et bâtiments professionnels. essai jardin francais

 

·        Flatte la végétation (arbres &arbustes): La plupart des citadins attachent une importance considérable à l’existence de parcs et forêts agrémentés d’espaces verts et de clairières (Ulrich 1986).

ion personnelle).

 

 

 

 

 

 

 


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